24 mars 2025
L'élevage constitue un pilier fondamental de l'économie agricole ligérienne : près de 80% des exploitations agricoles régionales portent sur l’élevage et les Pays de la Loire occupent une position de leader national pour la production de viande bovine, veaux de boucherie et lapin. Pour autant, le secteur fait face à une diminution constante du nombre d'exploitations, plus marquée dans l'élevage bovin, tandis que les élevages caprins et avicoles sont en augmentation. Le renouvellement des générations constitue un défi majeur avec 50 % des éleveurs qui partiront à la retraite dans les 10 prochaines années.
5 millions de nouveaux financements
« L'élevage est au cœur de notre économie, elle incarne une forme de ruralité vivante, elle permet aussi de garantir notre souveraineté alimentaire », explique Lydie Bernard, vice-présidente de la Région en charge de l'agriculture. « Nous devons préserver notre capacité à nourrir notre population, tout en conciliant rentabilité et transition écologique. Notre stratégie régionale pour l’élevage* va dans ce sens. » En complément des 40 millions d'euros annuels déjà consacrés à l'élevage, la Région mobilisera plus de cinq millions d'euros de nouveaux financements, principalement en crédits d'investissement pour financer les prêts d'honneur, l'innovation ainsi qu'en crédits de fonctionnement pour le développement des fermes bas carbone, les travaux sur l’implantation de projets d’élevage et le soutien aux structures professionnelles impliquées dans cette stratégie.
* La stratégie régionale est le fruit d’une large concertation avec la profession agricole, les industries agroalimentaires et coopératives, les centres d’innovation, et les associations environnementales.
5 actions phares pour soutenir les éleveurs
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Préserver la diversité de production et le potentiel de polyculture-élevage en Pays de la Loire face au changement climatique. Financement du projet de recherche et d’expérimentations CLIMATVEG 2 entre 2026 et 2029, sur trois priorités : les ressources fourragères et protéiques (sorgho, luzerne, haies), les variétés végétales adaptées pour protéger les prairies et la gestion de l’eau.
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Identifier et anticiper les besoins d'approvisionnement futurs en produits d'élevage, et des productions nécessaires pour nourrir les cheptels. Ces données viendront éclairer les décisions des acteurs locaux sur l'implantation de projets d'élevage.
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Lancement fin 2025 d’un nouveau prêt d'honneur à taux zéro qui soutiendra les projets d'installation en élevage. Ce prêt s’inscrit dans la continuité du prêt Agriboost 40+ et le doublement de la Dotation jeune agriculteur (passée à 20 000 € et renforcée pour l’élevage par une aide de 15 000 €).
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Réduire l’impact carbone des exploitations avec l'objectif d'intégrer 500 nouvelles exploitations en 2025 pour un total de 3 000 fermes engagées dans les filières bovine et caprine. Soutien également des filières avicole, porcine et ovine pour obtenir la reconnaissance de méthodes de diagnostic carbone agréées.
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La Région s'associe au projet "Souveraineté alimentaire et élevage de demain" (SAED) porté par le Campus des métiers et des qualifications d’excellence, pour former les éleveurs, renforcer la performance des exploitations par la montée en compétences, et valoriser les métiers de l'élevage.
« Nous nous engageons au quotidien aux côtés des éleveurs pour défendre leurs revenus, les accompagner dans leur réflexion de conduite d’exploitation. Nous apportons avec cette nouvelle stratégie des solutions facilitant leur installation, la viabilité et la durabilité des exploitations face aux nouvelles données économiques, sociales et climatiques. »
Lydie Bernard
Vice-présidente de la Région en charge de l’agriculture
A savoir
Cette mobilisation financière s'accompagne d'une gouvernance renforcée associant la Région, les interprofessions, la Chambre d'Agriculture et les services de l'État, avec un point d'étape semestriel pour suivre la mise en œuvre des actions et atteindre les objectifs fixés.
En savoir plus sur l’action de la Région pour l’agriculture, la pêche, l’alimentation et les forêts
