Culture et Patrimoine

C’est mon homme, un film soutenu par la Région et tourné en Pays de la Loire

C’est en région que le réalisateur Guillaume Bureau avait planté le décor de son premier long métrage, "C’est mon homme", en salle le 5 avril prochain. Un décor clé pour Leïla Bekhti et Louise Bourgoin, deux actrices plongées au cœur d’une histoire d’amour hors du commun entre un homme et deux femmes, sur fond de Première Guerre mondiale. Une œuvre troublante sur la mémoire.

Bande annonce

C'est Mon Homme - Bande-annonce officielle

Pour réaliser le film, une dizaine de techniciens de la région ont été mobilisés sur le tournage, ainsi qu’une dizaine de seconds rôles et une centaine de figurants. Par ailleurs, le film a reçu une aide à la production de 150 000 euros de la Région des Pays de la Loire, en partenariat avec le CNC, et a bénéficié de l’appui du Bureau d’Accueil des Tournages avec le soutien de la mission d’accueil des tournages de la Cité du film du Mans.

Lieux de tournage en Pays de la Loire : de Piriac-sur-Mer à Malicorne-sur-Sarthe

Dans l’esprit des années 1920, Guillaume Bureau imaginait « créer une forme d’esthétique moderne, une ambiance particulière, et c’est ce que j’ai trouvé dans les décors proposés en Pays de la Loire. » Quelques scènes tournées sur une digue à Piriac-sur-Mer, « parfaitement en adéquation avec l’esprit bord de mer de l’époque », au Château de Chambiers sur la commune de Durtal en Maine-et-Loire, et aussi à la Faïencerie d'art de Malicorne-sur-Sarthe, un voyage inoubliable au cœur d’un des rares ateliers maîtrisant encore le cycle complet de la fabrication d’une faïence. « C’est exactement le lieu que je cherchais pour restituer l’esprit de l’atelier du personnage principal. L’endroit est fabuleux. »

Photo du film C'est mon homme à la Faïencerie d'art de Malicorne-sur-Sarthe © Alex Pixelle

Un autre décor phare du tournage : le Théâtre de la Halle au Blé à La Flèche

La production de C’est mon homme s’est aussi appuyée sur une autre « perle rare » des Pays de la Loire : le magnifique théâtre à l’italienne de la Halle au Blé à La Flèche. « De quoi nous plonger parfaitement dans l’ambiance des Années folles. Je ne pouvais rêver mieux pour mettre en scène Louise Bourgoin » explique le réalisateur. « Au début du tournage, j’étais très anxieuse. La découverte de ce théâtre a été une délivrance, souligne l’actrice qui interprète une chanteuse de cabaret. Je m’y suis sentie à l’aise immédiatement et très libre dans mon interprétation. J’ai étudié les Beaux-Arts et je crois à la magie des lieux. »

Photo du film C'est mon homme au Théâtre de la Halle au Blé à La Flèche © Alex Pixelle

Où voir C'est mon homme en Pays de la Loire ?

Le Pouliguen (44) - Cinéma Pax
Nantes (44) - Cinéma Gaumont
Angers (49) - Cinéma Les 400 coups
Château-Gontier-sur-Mayenne (53) - Cinéma Le Palace
La Ferté-Bernard (72) - Cinéma Le Palace
La Flèche (72) - Cinéma Le Kid
Le Mans (72) - Cinéma Pathé Quinconces
Mamers (72) - Cinéma Rex
Fontenay-le-Comte (85) - Cinéma Le Renaissance
La Tranche-sur-Mer (85) - Cinéma Agnès Varda
Les Herbiers (85) - Cinéma Le Grand Lux

Immersion sur le tournage

Découvrez la vidéo réalisée par la Région des Pays de la Loire sur le tournage à la Faïencerie de Malicorne-sur-Sarthe en décembre 2021.

Cinéma : C'est mon homme, avec Leïla Bekhti, Karim Leklou et Louise Bourgoin tourné dans la Sarthe

Rendez-vous à la faïencerie de Malicorne-sur-Sarthe où le réalisateur Guillaume Bureau a planté le décor de son long métrage « C'est mon homme ».

C’est mon homme (1h 27) | Drame, historique
De Guillaume Bureau, avec Leïla Bekhti, Karim Leklou, Louise Bourgoin

Synopsis : Julien Delaunay a disparu sur un champ de bataille de la Grande guerre. Sa femme, Julie, ne croit pas qu’il soit mort. Et quand la presse publie le portrait d’un homme amnésique, elle est certaine de reconnaitre Julien. Ils se retrouvent et réapprennent à s’aimer. Mais une autre femme réclame cet homme comme étant son mari.

« Ce récit issu de deux histoires vraies s’inscrit dans le sillon de ces histoires inoubliables, troublantes et vertigineuses parce qu’elles défient l’entendement », explique le réalisateur, Guillaume Bureau. « À cette époque, l’identité n’est pas une affaire de science mais de croyance morale, infaillible, qui va au-delà du raisonnable et ce film en apporte les clefs. »