
27 février 2025
Segré et le Haut-Anjou ont été le théâtre de trois semaines de tournage d'un film avec Mélanie Thierry. Intitulé La femme de…, ce long-métrage réalisé par David Roux aborde le sujet de l'émancipation des femmes, qui sortira en 2026. Une production soutenue par la Région des Pays de la Loire.
Le manoir datant de 1909 niché dans un parc de quatre hectares et caché par une allée de forme arrondie fait habituellement office de chambres d'hôtes. Le deuxième long-métrage du réalisateur David Roux a choisi ce site très singulier, « pour le côté très noble du récit, ça collait parfaitement. Nos équipes de repéreurs ont bien travaillé pour dénicher ce petit bijou, dans la grandeur des pièces correspondait bien au déroulé de l’histoire. C'est une maison qui a une vraie personnalité, assez unique. Elle propose plein de petits recoins, il y a un côté un peu hitchcockien dans cette demeure, c'est ce qui nous a séduits. »
Côté distribution, Mélanie Laurent incarne Marianne, femme d'un riche industriel, enviée et admirée, épouse modèle et mère de famille dévouée. Elle va avoir 40 ans et le confort de la vaste demeure familiale a lentement refermé sur elle un piège impitoyable. « Pour le personnage principal du film, il fallait que cette maison soit à la fois un cocon extrêmement confortable qui devienne peu à peu une prison dorée pour Marianne », poursuit David Roux. L’acteur Éric Caravaca joue à ses côtés : « quand j’ai lu le scénario, je me suis rendu compte que ce n’était pas du tout mon univers. Mais la finesse de l’écriture a fait que je m’y suis bien imaginé. J’aime l’univers de David Roux, fait des détails, de dialogues ciselés, de subtilités de mises en scène. Je suis sûr que le film trouvera son public à sa sortie. »
Toute la commune de Chambellay s'est mobilisée pour mettre à disposition de l’équipe le nécessaire logistique pour vivre ici pendant près d’un mois, mettant à disposition sa salle communale Jean-Claude-Brialy qui a servi de cantine et de bureau. Et un ancien centre technique a permis également de pouvoir entreposer les décors et les matériels. Et autour du film, c’est une petite économie de 54 personnes dont 18 techniciens, quatre stagiaires et deux petits rôles locaux, qui ont travaillé à la réussite du projet, auquel la Région des Pays de la Loire a apporté à Reboot Films une aide à la production de 200 000 euros, en partenariat avec le CNC. La suite du tournage s’est poursuivie à Angers, au lycée David-d'Angers, dans une église, et autour de l'étang Saint-Nicolas (49).
La sortie en salle est espérée au premier trimestre 2026.
Pour accompagner le tournage de projets ambitieux et faire des Pays de la Loire une terre de cinéma, la Région a renforcé ses engagements en faveur de la filière. Avec le Bureau d’accueil des tournages des Pays de la Loire, la Région des Pays de la Loire propose également à l’ensemble des professionnels un accompagnement technique personnalisé.