06 novembre 2024
42 jours. C’est le nombre moyen de jours entre le moment où on extrait de la matière première du sol et le moment où on la transforme en déchet. « C’est en partant de ce triste constat et de l’envie d’agir pour limiter l’usage unique au profit du réemploi que Berny est sorti de sa coquille », raconte Olivier de Kerimel, l’un des deux fondateurs (avec Claire Nijdam) de la Berny, créée en 2020. L’entreprise conçoit des contenants en inox pensés spécifiquement pour le réemploi qu’elle loue à ses clients. Elle opère ensuite le service de collecte et de lavage qui va permettre leur réemploi.
Comment ça marche ?
Pour participer de façon active à cette dynamique circulaire, les consommateurs ont la possibilité de choisir, dans les magasins concernés, leur produit dans un contenant réemployable, de passer à la caisse, de payer une consigne, et de rapporter le contenant la fois d’après pour se faire rembourser. « Ils évitent ainsi de consommer des barquettes à usage unique qui finissent enfouies ou brûlées dans la plupart des cas », poursuit Olivier de Kerimel. « C’est un engagement fort de la part des industriels qui vont être contraints par la loi à évoluer sur ces sujets. »
« Nous avons fait le même constat que tout le monde, si l’on veut continuer à vivre sur cette terre, il faut la préserver. Et pour la préserver, il faut supprimer l’usage unique de nos façons de penser et de consommer. »
Olivier de Kerimel
cofondateur de Berny
► La société nantaise Berny est lauréate de l’appel à projets "économie circulaire"
de la Région des Pays de la Loire et de l’Ademe.
